Florian ZELLER a porté à l’écran en 2020, sa propre pièce de théâtre, crée en 2011 : après chaque représentation, les spectateurs venaient le trouver pour lui raconter leur propre récit d’un proche également touché par cette pathologie.
Il a voulu toucher ainsi un public plus nombreux…et obtenu 2 oscars pour son premier long métrage ( meilleur acteur pour Anthony Hopkins et meilleur scénario ).
À ma première vision du film, j’avais l’impression que la caméra était en permanence dans la tête d’Anthony Hopkins : la sensation de vivre SA réalité, faite d’allers-retours dans le temps et de mélanges de souvenirs et d’associations d’idées.
À ma seconde vision, je suis devenue très sensible à la qualité des dialogues. Comme si cette fois-ci, un micro avait été caché dans le vêtement d’une personne touchée par cette maladie.
À ma troisième vision, lors d’un débat, un tiers des spectateurs présents l’avaient déjà vu une fois et étaient ravis de le re-découvrir et de le comprendre davantage : il s’agissait d’accepter de se perdre dans le dédale d’un homme de 80 ans, sans espoir d’en comprendre les différents méandres.
» C’est mon appartement ….
et elle veut m’en chasser » déclare Anthony à l’infirmière, venue se présenter et faire connaissance pour soulager et rassurer Anne, la fille d’Anthony, qui travaille.
» Elle vit chez moi, en attendant qu’elle aille vivre à Paris «
confie Anthony au gériatre.
– » Mais pourquoi parles-tu de Paris ? Je reste à Londres « .
» Tu changes tout le temps d’avis. Comment veux-tu qu’on te suive ? «
» Il n’a jamais été question que j’aille vivre à Paris « .
La peur de l’abandon, qui affleure en permanence
Une peur qui prend différents masques : colère, absence soudaine du regard, amabilité inattendue, méchanceté…
Un film précieux pour tenter d’apprendre et de comprendre
Florian ZELLER dit s’être inspiré en partie de la vie de sa grand-mère, qui l’a partiellement élevé et qui lorsqu’il a eu quinze ans, » a commencé à souffrir de démence sénile … J’ai aussi découvert que l’on peut aimer quelqu’un mais que l’amour ne suffit pas « .
Merci cela donne envie de voir ce film !
Carissima. Se sapessi quant'è vero : avevvo intitolato l'articolo " Sacré Charlemagne " in referimento, per me ad una canzonetta…
ma grazie per questa particolare informazione: non si finisce mai di imparare!!!