“Hippocrate “ou le ventre d’un hôpital parisien
Très vite,le coeur se serre au fur et à mesure que les personnages défilent sous nos yeux .
- Côté patients :
– un homme,dans la force de l’âge, arrive très agité,amené par les pompiers .
– une vieille dame, toute menue, dans les suites d’une fracture du fémur
- Côté soignants :
- une présentation parfaite de toute la pyramide hospitalière: du conducteur de chariots de linge sale ,en sous-sol,à l’arrogant chef de service de réanimation, seigneur parmi les seigneurs .
- entre, toutes les petites mains qui assurent de leur mieux le fonctionnement de cette énorme machine,dans le cadre prévu par une hiérarchie très stricte
Dans ce service vétuste
qu’est-ce qui nous rend si sensibles à cet interne tout frais débarqué, à ce médecin algérien aussi expérimenté techniquement qu’humainement, à cette assistante tour à tour glaciale et vibrante ?
Au chevet de la vieille dame
tout le service – à l’exception du médecin algérien –
- passe au-dessus de sa douleur
- pense à sa place : de quoi rêve-t-elle ? de quoi a-t-elle besoin ? a-t-elle pensé à sa mort ? et si oui,à quelle sorte de mort aspire-t-elle ? dans une chambre, à l’hôpital, ou bien chez elle ? entourée de ses proches ?
- et surtout s’embarque dans le faire : mettre une perfusion, injecter de l’adré(-naline),brancher un scope,poser une sonde gastrique , après un arrêt cardiaque . Arrêt bienvenu au terme de sa vie comme à celui de ses souffrances .
Faire :
- pour se sentir utile ?
- se sentir important ?
- se sentir puissant ?
Ou bien faire pour ne pas ressentir ? ne pas réfléchir ?
Un drôle d’Hippocrate en somme .
Merci cela donne envie de voir ce film !
Carissima. Se sapessi quant'è vero : avevvo intitolato l'articolo " Sacré Charlemagne " in referimento, per me ad una canzonetta…
ma grazie per questa particolare informazione: non si finisce mai di imparare!!!