Le plus exotique : » So long, my son «
Yaojun et sa femme Liyun vivent dans un petit port du sud de la Chine. Manifestement, ils portent le souvenir d’une douleur profonde que le temps n’a pas atténuée. Wang Xiaoshuai embrasse les quarante dernières années qui ont marqué la Chine à la suite de ce vieux couple toujours en deuil de son enfant disparu. La petite histoire pour mieux comprendre la grande, et vice-versa.
3h 5mn de film, 43 victoires et 60 nominations.
Émouvants dans l’expression retenue de leur chagrin, Yaojun (Wang Jingchun) et Liyun (Yong Mei) s’effacent souvent, laissant aux événements historiques la place qu’il faut pour que le spectateur comprenne les drames qui se déroulent sous ses yeux. ( Critikart )
Le plus poétique : » La vie est belle » de R.Benigni
» La Vie est belle raconte l’histoire d’une famille de juifs toscans ou plutôt d’une famille “mixte” déportée dans un camp.«
Roberto Benigni raconte »
J’ai pensé à Trotski et à tout ce qu’il a enduré : enfermé dans un bunker à Mexico, il attendait les tueurs à gages de Staline, et pourtant, en regardant sa femme dans le jardin, il écrivait que, malgré tout, la vie est belle et digne d’être vécue. Le titre est venu de là… Rire nous sauve, voir l’autre côté des choses, le côté irréel et amusant, ou réussir à l’imaginer, nous aide à ne pas être réduits en miettes, à ne pas être écrasés comme des brindilles, à résister pour réussir à passer la nuit, même quand elle s’annonce très très longue.«
Le plus contemporain : » Rosalie «
Clémentine Delait, la véritable femme à barbe à qui rend hommage le film de Stéphanie Di Giusto, était parvenue à faire de sa différence un véritable business, au point de devenir la coqueluche des poilus dans les tranchées et de rencontrer le Prince de Galles.
Dans une interview au festival de Cannes, la réalisatrice raconte : »
C’était très important pour moi que mes deux acteurs ne se rencontrent pas avant le tournage. Nous avons filmé dans l’ordre chronologique.
Je voulais qu’ils se découvrent tout au long du film pour faire naître les sentiments peu à peu comme dans l’histoire. Nadia et moi habitions sur le décor, dans ce petit village isolé en pleine forêt bretonne,
Elle commençait à se faire maquiller à 5h du matin, chaque poil était collé un à un sur sa peau comme un rituel solennel. Je ne voulais pas tricher et poser un simple « postiche » à l’actrice qui avait besoin d’y croire elle aussi. Ce travail minutieux et obsessionnel lui a permis de posséder le personnage, complètement, charnellement. Malgré ces contraintes, je voulais qu’elle garde toujours son enthousiasme naturel qui correspondait à Rosalie.
Quand à Benoît Magimel,
Quand elle avait la barbe, il n’arrivait même pas à la regarder, mais elle a su s’imposer peu à peu et il a pu oublier cette barbe, comme dans l’histoire.
Merci cela donne envie de voir ce film !
Carissima. Se sapessi quant'è vero : avevvo intitolato l'articolo " Sacré Charlemagne " in referimento, per me ad una canzonetta…
ma grazie per questa particolare informazione: non si finisce mai di imparare!!!