» Le bureau d’éclaircissement des destins «

La maladie d’Alzheimer ne détruit pas toute la mémoire. Certaines capacités émotionnelles et souvenirs anciens restent souvent intacts.
Ce roman historique poignant qui nous emmène à Bad ORELSEN, le plus grand centre d’archives sur la persécution nazie, va faire le lien entre un vieillard malade et l’enfant volé par les SS qu’il a été, en remontant la filière des rares objets retrouvés dans les camps, à restituer à leurs descendants.
Une romancière très au fait de la seconde guerre mondiale et une documentation solide

Gaëlle NOHANT, l’autrice, ci-contre et Nathalie LETIERCE- LIEBIG , ci-dessous, coordinatrice du département Recherche des Archives d’Arolsen ( 2017- 2023 ).
Cette dernière a inspiré le personnage d’Irène dans le roman.

La suite de l’article est inspiré de la présentation du roman aux Archives Départementales du Rhône, le 12 mars 2024.https://youtu.be/AVfIlBz9S4g?si=EWny5ygrODEOWLbp
Enquêteurs aux Archives

Cette photo me bouleverse. Il s’agit du tout début des archives, avant la constitution du fichier .
Est-ce cette mer de papier, à la fois trace de personnes persécutées et quantité de membres de leurs familles à leur recherche ?
Les personnes que nous voyons ici, sont des personnes déplacées, pour qui il est très important de travailler à Arolsen. C’est une aide à la résilience : aider les autres, aider à renouer les liens, retrouver leurs disparus. mais aussi comprendre leur histoire.

» Quand on vit un grand traumatisme, on n’a qu’une faible visibilité sur ce traumatisme. On a été ballotté sur les eaux de la survie, du hasard, de la chance, plus ou moins longtemps, des années pour certains. En aidant les autres, eux-même découvraient l’étendue de la persécution nazie « .
Enquêtes sur le terrain

Les enquêteurs recevaient une lettre relatant une expérience médicale dont ils n’avaient pas entendu parler : tout de suite, ils créaient une archive.
Pour ne laisser aucune trace de leurs crimes, les nazis ont envoyé des détenus dans les camps, dans des convois qui ont dû marcher.
Beaucoup de personnes sont décédées en chemin, mais après la guerre, l’ITS – International Tracing Service – a essayé d’identifier ces personnes enterrées à la va-vite, au moyen de listes de matricules et du trajet de ces marches.
Tant de choses détruites ou perdues

Sans vouloir dévoiler la fin du roman, une berceuse chantée en polonais va agir comme un pont entre le passé et le présent, brisant ainsi l’isolement de Karl, ce vieillard atteint de la maladie d’Alzheimer.
Ci-contre : la montre de Wladimir SAPLATINSKY, parmi les trois mille objets des archives d’Orelsen.
Merci cela donne envie de voir ce film !
Carissima. Se sapessi quant'è vero : avevvo intitolato l'articolo " Sacré Charlemagne " in referimento, per me ad una canzonetta…
ma grazie per questa particolare informazione: non si finisce mai di imparare!!!