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En dévorant un livre sur l’IA, je découvre  » ce brillant neuro- scientifique, né en 1852 en Navarre  » et nobélisé en même temps que l’italien Camillo Golgi pour ses recherches en neurobiologie en 1906.

Le plus grand savant espagnol, comparable à Vésale, Darwin ou Pasteur

Son père était un médecin autodidacte, qui était d’abord devenu chirurgien de deuxième classe puis médecin exerçant dans différentes petites villes de la région.

Il destinait son fils à la médecine et avait si peur que Ramon ne cède à d’autres penchants qu’il le plaçait en apprentissage chez un barbier puis un cordonnier, en dehors de ses temps d’étude.

Son envoi à Cuba pour ses obligations militaires

Il y contracte le paludisme et la dysenterie. Envoyé pour  » mater une insurrection de planteurs créoles alliés à des travailleurs noirs « , il rentre traumatisé et est accusé d’insubordination.

Grâce aux indemnités que l’armée lui verse, il s’achète un microscope.

Il débute sa carrière de chercheur proprement dite, à Valence, où il rédige un manuel d’histologie qui concerne tous les tissus du corps humain, à l’exception des tissus nerveux.

 » Le tissu cérébral est constitué de cellules séparées les unes des autres « 

La technique de coloration de Golgi qu’il découvre à Madrid, lui permet d’obtenir des images d’une grande clarté.

 » Spectacle inattendu ! Sur un fond jaune, d’une translucidité parfaite apparaissent clairsemés des filaments noirs, lisses et minces, ou épineux et épais, des corps triangulaires, étoilés, fusiformes ! On dirait des dessins à l’encre de Chine sur un papier transparent du Japon « .

L’une des idées à laquelle il était le plus attaché : le  » dynamisme du système nerveux « 

 » L’organe de la pensée est à l’intérieur de certaines limites, malléable et capable de perfectionnement. ….

Il avait la conviction que  » Chacun peut devenir le sculpteur de son propre cerveau « .