A partir de cette histoire vraie , Marcel BARRENA réalise un film sans arrêt sur le fil : le plus souvent solaire , mais sans rien sacrifier aux moments glaçants de cette terrible maladie : ses rechutes , ses obstacles, ses longues remontées et ses échecs thérapeutiques .
Entre dépassement de soi et immense pudeur
le film vient nous chercher dans nos relations avec nos proches : jusqu’où nos liens peuvent résister , sans fard , à une maladie neurodégénérative ? Le beau père rebelle, accroché à sa jeunesse comme une huître à son rocher , qui meurt à petit feu d’une solitude qui l’étouffe et qui va se transformer en Prince Charmant et Mentor d’un genre unique .
Film délicat avec un centre de soins de jour
qui retranscrit à la perfection les rivalités entre patients , leur dénuement face à cette maladie évolutive , imprévisible et incurable mais aussi leur compagnonnage . Les plus sombres d’entre eux donnent leur titre au film : ils ne donnent pas 6 mois à notre héros pour pouvoir marcher au-delà de 100 mètres .
Une fin INOUBLIABLE
tant au niveau du récit que des prises de vue . Un triathlon , cette épreuve sportive de très haut niveau, vécu par un homme atteint dans ses connexions neuro-musculaires .
Une fin qui nous mobilise » cellule après cellule » , visible sur Netflix en version anglaise , sous-titrée en français .
Très beau film en effet, disponible sur Netflix et que je recommande en ces temps moroses et anxiogènes : une vraie bouffée d’espoir et de passion! Là encore, c’est chouette de voir à l’écran des films inspirants, qui parlent de la Vie avec un « V » !
Plutôt que les infos en continue qui nous font nous perdre dans notre cercle de préoccupations… (cf principe cercle préoccupation/ cercle d’influence de S. COVEY!)
Faites vous du bien : et faites de votre télécommande un outil de développement personnel!